En effet, le gouvernement, au lieu d’augmenter les salaires dans la fonction publique hospitalière de manière satisfaisante et également répartie entre les grades, ne fait que saupoudrer depuis la crise COVID : Les 183 euros du CTI ne sont pas intégrés dans le salaire, et les grilles du Ségur 2 représentent des augmentations minimes notamment pour les salaires les plus bas. Pour nombre d’aides-soignantes ces « revalorisations » ont représenté moins de 20 euros par mois.
De même le dégel du prix du point est très insuffisant pour compenser le gel des salaires qui existait depuis plus de 10 ans !
Aujourd’hui ces hausses minimes vont être vite rattrapées par la hausse du coût de la vie et l’inflation.
Le gouvernement s’obstine à donner des « primes » ou à majorer le paiement des heures supplémentaires et creuse les inégalités entre les soignant.e.s :
Il a créé une prime de soins critiques de 100 euros : selon le décret : cette prime est versée aux seuls infirmiers et cadres exerçant dans ces secteurs : les aides-soignants et auxiliaires de puériculture sont donc exclu.e.s de ce dispositif alors qu’elles ont les salaires les plus bas.
De plus, la Direction du CHU de Toulouse a fait une lecture la plus défavorable possible pour les agent.e.s, excluant également certains secteurs et certains grades : les puéricultrices, les agent.e.s des SSPI.
L’intérêt de l’ensemble du personnel soignant et particulièrement de celui des soins critiques n’est plus à prouver encore moins depuis l’épidémie COVID. Les difficultés de recrutement et de fidélisation des soignant.es est également bien réel. Ces primes sont un des moyens de reconnaître leur travail et le valoriser.
Les agent.e.s ont décidé de se mobiliser et se rassembleront le jeudi 6 octobre 2022 à 14h devant l’Hôtel-Dieu pour interpeler la Direction sur le versement d’une compensation financière équivalente à la prime de soins critiques pour la reconnaissance de leurs compétences.
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